Depuis 2016, Autonomie de Classe (A2C) organise tous les deux mois des week-end de discussions, de débats, de formations, d’organisation. Enregistrement réalisé le 29 février 2020, lors du 22e weekend d’A2C.
Nous avons eu dernièrement de nombreuses discussions et questionnements avec des personnes impliquées dans les mobilisations, les grèves, les luttes contre les oppressions, sur le matérialisme. Cette grille d’analyse attribuée à Marx, critiquée et enrichie par d’autres théoricien·nes, militant·es ou activistes de la révolution, nous sert encore au XXIe siècle.
On présente souvent le matérialisme marxiste comme le domaine où règnent sans partage les « conditions objectives » qui s’imposent à nous de l’extérieur, qui se tamponnent sur notre conscience, et que nous subissons passivement. Mais l’activité humaine elle-même doit être vue en tant qu’activité objective, et le matérialisme de Marx est avant tout celui des contradictions qui appellent à la lutte active, consciente et révolutionnaire, pour changer le réel.