19H00 – 42 rue de Clignancourt 75018
Au moment où l’état sioniste mène une guerre génocidaire contre le peuple palestinien, nous réfléchirons à la place des phénomènes culturels dans les luttes de libération contre le colonialisme, en partant de l’histoire des musiques africaines – américaines et en particulier du Hip-Hop.
Les militant.es noir.es aux USA définissent depuis longtemps la situation de leur peuple comme à la fois une conséquence et un exemple du colonialisme : c’est du fait du colonialisme européen que des millions d’africain.es ont été déporté.es en Amérique et les conditions de (sur)vie de ce peuple, les africain.es déporté.es dans le “nouveau monde”, renvoient à ce qu’endurent tous les peuples soumis au colonialisme (exploitation exacerbée, racisme, apartheid).
Le Jazz puis le Hip-Hop ont permis à ce peuple d’exprimer son dégout des conditions qui lui sont faites et son désir d’émancipation. Comme le font les poètes palestinien.nes qui nous disent avec Refaat Alareer assassiné par l’armée d’occupation le 6 décembre :
Si je dois mourir
Tu dois vivre
pour raconter mon histoire