Debout chômeur·euses !

Que faire du travail?

Le travail : ce passe-temps salutaire, jamais pénible1 ET MÊME : émancipateur2. Qu’est-ce que les chômeur·euses n’ont pas compris ? Pourquoi un tel manque de volonté ? « Ceux qui ne sont rien »3 ne veulent plus se lever le matin ? Il serait quand même bien temps d’arrêter de se plaindre, il ne suffit que de « traverser la rue »4, alors bon, quoi : debout les chômeur·euses ! 

Les Cahiers d’A2C #11 – Janvier 2024

Même à gauche5, on peine à éviter l’écueil du discours sur la valeur travail. On en vient dès lors à défendre l’idée que la situation de chacun·e ne relèverait que d’une volonté individuelle. Que si certain·es sont mis·es de côté et jeté·es dans une précarité (voire une pauvreté) toujours plus exacerbée, cela ne dépendrait donc pas de choix de société mais simplement d’un manque d’entrain de ces dernièr·es pour trouver leur place en société. Puisque tout se mérite, on justifie ainsi toutes les inégalités que la société capitaliste, raciste, cis-hétéro-sexiste et validiste peut bien perpétuer. Étonnamment, c’est toujours aux mêmes que cela profite, et jamais, à notre classe.

France Travail : la pleine contrainte plutôt que le « plein-emploi »

Le 18 décembre6, alors que nous étions dans la rue, et que se jouait la plus immonde des lois récentes sur l’immigration, la « loi plein emploi »7 était promulguée. Cette loi « plein emploi », avec sa pierre angulaire « France Travail », s’inscrit dans une même dynamique que le reste des politiques macroniennes : celle de casser méthodiquement nos droits et d’élargir constamment les marges offertes au capitalisme pour mieux tirer profit du travail. Une fois de plus, entre le nom et le projet lui-même, l’utilisation orwellienne du langage par le gouvernement n’est plus à démontrer. Entre autres réjouissances, les allocataires du RSA pourront voir le peu d’aides qu’iels perçoivent être suspendus, s’ils ne justifient pas de leurs « 15 h d’activités » par semaine, dans le but de mieux les « remobiliser ». Les bénéficiaires de l’assurance chômage sont quant à elleux mis·es à disposition des employeurs grâce à des contraintes dernier cri, sous peine de sanctions.

Cette loi plein emploi8 s’inscrit dans un florilège de contre-réformes, comme la réforme des retraites, celle de l’assurance chômage (impactant notamment les conditions d’ouverture de droits), la réforme des lycées professionnels, et de nouveaux moyens pour le contrat d’engagement jeune (CEJ). Un lien avec le ministère des Solidarités a également permis de maintenir le système des ESAT9 et le pouvoir offert aux associations gestionnaires. Ces dynamiques dressent un état de la nécessité pour la classe capitaliste de toujours plus nous exploiter et du manque de réponse à la hauteur de la part de notre classe.

L’attaque se fait contre toutes les solidarités et contre tout ce que l’on pourrait rapprocher de l’État social. Des précaires aux administrations de protection sociale, c’est la destruction de tout un modèle conquis de haute lutte qui est en jeu, l’ère macronienne rend les choses d’autant plus palpables qu’elles se font à une vitesse accélérée alors même que les attaques sont menées depuis plus de 30 ans par les différents gouvernements successifs. 

L’armée de réserve de travailleur·euses 

Dans les années 1980 a été inventée la figure moderne des chômeur·euses, essentialisé·es, flemmard·es et responsables de leur précarité. Cette culpabilité des chômeur·euses a été savamment construite pour faire oublier que le chômage est intrinsèque au capitalisme et même, lui est utile.

Marx l’a théorisé à travers le concept d’« armée de réserve » de travailleur·euses, qui « appartient au capital d’une manière aussi absolue que s’il l’avait élevée et disciplinée à ses propres frais. Elle fournit à ses besoins de valorisation flottants, et, indépendamment de l’accroissement naturel de la population, la matière humaine toujours exploitable et toujours disponible. »10 Il faut comprendre cette armée de réserve industrielle comme le produit de la dynamique d’accumulation du capital, et non pas comme une question de démographie. Il faut d’autant plus le préciser que c’est un contre-sens employé par les nationalistes de tous bords pour insuffler la corrélation entre immigration et chômage, et justifier des politiques migratoires mortifères. 

À l’époque de Marx, les patrons avaient un pouvoir illimité sur les travailleur·euses, ils pouvaient licencier à leur guise, sans indemnités. Cette armée de chômeur·euses était alors contrainte d’accepter le travail imposé dans n’importe quelles conditions. La loi Le Chapelier de 1791 avait même piétiné la liberté d’association et avait interdit les systèmes de mutuelles entre travailleur·euses : « En cas de chômage, point d’entraide, point de secours ».

La politique de Macron tend vers ce retour en arrière effrayant. Les droits de tous·tes les travailleur·euses sont remis en cause, dans le travail et en matière de protection sociale, donc ceux des chômeur·euses aussi. Plus ces dernièr·es sont sous pression, plus iels seront contraint·es d’accepter des conditions de travail désastreuses. C’est l’outil par excellence pour mettre en concurrence notre classe avec elle-même, il est donc dans l’intérêt de tous·tes les travailleur·euses de soutenir les luttes des chômeur·euses, mais aussi de celles des travailleur·euses sans-papiers.

La loi Darmanin comme porteuse d’un projet raciste et anti-social 

Dans la logique initiée par les différents gouvernements dès le début de la mise en place de certains conquis sociaux (droit du travail, 35 heures, assurance chômage, sécurité sociale, services publics), la trêve de la lutte des classes n’a jamais eu lieu. La loi Darmanin sonne comme un ultime point d’étape qui vient définir sur des bases profondément racistes, une réglementation à part entière pour une main-d’œuvre jetable et corvéable à merci. 

L’utilisation de l’expression capitaliste des soi-disant métiers en tension, vient surtout, ré-affirmer que le patronat n’est pas prêt à lâcher un sou, que nos gouvernements sont prêts à piétiner nos droits et qu’il faudrait toujours plus se soustraire à ce que l’on nous propose avec l’illusion du choix possible quand le prix de nos vies est réduit à néant si l’on ose refuser l’accentuation des rapports d’exploitation. La perte des droits pour une partie de notre classe sera toujours une perte pour nous tous·tes. Nos vies n’ont pas à être soumises aux diktats de l’emploi et nous refusons les distinctions racistes faites par le gouvernement pour nous mettre en concurrence. Il s’agit alors, de ne pas être dupes, de prendre la mesure de l’attaque et d’unir nos forces pour refuser autant ce projet de loi que les autres qui visent à contraindre sans jamais offrir de contreparties (contrairement à l’idée de base du droit du travail) aux travailleur·euses dans leur ensemble, c’est à dire : notre classe.11

Faut-il défendre le salariat ?

Modèle aujourd’hui dominant en France, le salariat constitue une emprise en soi , où s’instaure pour les prolétaires une sorte de « mariage forcé » avec l’emploi pour subvenir à leurs besoins12. Les luttes dont le droit du travail, comme doctrine, comme jurisprudence et comme ensemble de textes réunis dans le Code du travail fait l’objet, peuvent être grosso modo catégorisées comme celles opposant quatre courants idéologiques, qui s’opposent relativement sur les rapports à la propriété et à la lutte des classes : révolutionnaire, libéral, du bien commun, et réformiste : 

« Schématiquement [quatre doctrines peuvent être] repérées : révolutionnaire, libéral[e], du Bien commun, réformiste (…). Chacune de ces doctrines porte une conception propre des rapports entre les travailleurs et les détenteurs de capitaux, autrement dit des rapports capital/travail. Dans les théories révolutionnaires, il convient d’éliminer la distinction par une disparition de la détention privée de capitaux. À l’inverse dans les théories libérales, il faut privilégier ou créer des dispositifs améliorant cette détention privée. Les doctrines du Bien commun conçoivent, quant à elles, le rapport de travail comme un rapport de coopération, où les intérêts des travailleurs et des détenteurs de capitaux se rejoignent. Dans les théories réformistes, les intérêts entre les travailleurs et les détenteurs de capitaux demeurent antagonistes, mais des compromis peuvent et doivent être trouvés. »13

Penser la conception des rapports de travail et les doctrines afférentes, peut alors potentiellement nous permettre de penser différentes temporalités de luttes. Si l’ambition révolutionnaire nous porte, les luttes et les perspectives réformistes ne peuvent pas totalement être mises de côté.  

Nos faux amis en dehors du salariat

Le Code du travail joue sur une balance entre « protection » et « subordination », il garantit en droit des aménagements de l’exploitation. Le modèle salarial a cette particularité d’offrir certaines compensations aux travailleurs et travailleuses (même si elles se font de plus en plus rares) et en même temps de perpétuer le système capitaliste qui joue un rôle (non négligeable) dans les oppressions systémiques qu’elles soient racistes, cis-hétéro-sexistes ou validistes (notamment). Il s’agit donc d’un modèle qui ne peut répondre aux aspirations révolutionnaires puisqu’il s’appuie et perpétue une conception classiste de la société.

Néanmoins, les rapports d’exploitations n’existent pas uniquement dans le modèle salarial et ont même tendance à se développer et s’accentuer en dehors de celui-ci. Le phénomène de l’ubérisation, par exemple, constitue dans la dynamique néolibérale un moyen de faire toujours plus pression sur les salaires et sur nos droits. Nous restons donc subordonné·es à la logique capitaliste qu’une certaine classe tient à défendre coûte que coûte. Parallèlement, c’est bien la reconnaissance de la subordination qui permet à certain·es travailleur·euses de gagner des droits, puisque faire reconnaître la subordination peut permettre de faire reconnaître un cadre salarial non déclaré. Malheureusement, en France, ces démarches relèvent souvent de procédures individuelles aux prud’hommes et nous n’avons pas encore vu la remise en cause de toute une structure qui joue sur la tangente pour éviter d’appartenir au modèle salarial.14

Criminaliser la précarité préalablement organisée

Les attaques contre les précaires sont arrivées de tous les côtés. Qu’il s’agisse de la loi Kasbarian (dite anti­squat), de la loi Darmanin ou de la loi sur l’assurance chômage, une même dynamique de criminalisation des plus précaires est à l’œuvre.  

Les régimes de contraintes autant que les dynamiques qui tendent à isoler les salarié·es les un·es des autres rendent plus difficile la construction de luttes communes. Les syndicats arrivent peu à prendre en compte les plus précaires, qu’ils s’agissent des auto-entrepreneur·euses en réalité soumis à la subordination, des salarié·es de petites entreprises, ou des précaires et des chômeur·euses — d’une part du fait des évolutions du syndicalisme, de l’autre, de la fragmentation de l’emploi et des passages plus fréquents d’un secteur professionnel à un autre. En effet, les structures syndicales s’appuient beaucoup sur les fractions les plus stables de la classe ouvrière (en CDI ou fonctionnaire par exemple). Cela donne plus de poids et de visibilité aux stratégies qui s’appuient sur ces fractions de notre classe, qui bien que majoritaire laisse de côté une bonne part de la population.  

Aujourd’hui, on assiste à un salariat (avec ou sans emploi) de plus en plus morcelé et précarisé. Selon, l’Insee (étude de 2018), même si de très grandes entreprises existent encore, elles n’emploient que 29 % de salarié·es en équivalent temps plein. À l’opposé, 18 % des salarié·es font partie de micro-entreprises, 25 % sont dans des entreprises considérées de taille intermédiaire et 28 % dans des petites et moyennes entreprises (PME).15 

Si la question qui nous intéresse ici, est celle de la lutte et de l’auto-organisation des travailleurs et travailleuses, il nous semblait important d’avoir un aperçu de ce que constitue réellement le monde des « actif·ves » aujourd’hui. Nous avons assisté à un changement assez important dudit « monde de l’emploi ». Si il existe de nombreuses luttes locales, souvent invisibles, la difficulté est celle de les unifier, et de les articuler aux luttes hors de l’emploi salarié du fait d’une mise en concurrence toujours plus intense.  

Que faire du travail ? 

Ainsi dans ce marasme ambiant, l’emploi semble être couramment admis comme synonyme de travail. Nombreuses sont les organisations de gauches, politiques et/ou syndicales qui sous prétexte de défendre le travail vont mettre en avant la défense de l’emploi alors même que celui-ci est structurellement en faveur du capital. S’il y a un intérêt certain à miser sur les possibilités d’instaurer un rapport de forces via les travailleur·euses, nos luttes, nos grèves et tout ce qui s’y affère, c’est avant tout un choix tactique qu’il ne faut pas confondre avec l’idéologie travailliste prônée par nos gouvernements (et certains pans de la gauche). 

Mais si nous refusons de nous soumettre aux emplois nuisibles ou avec comme seule finalité de générer du profit pour les capitalistes, cela nous oblige aussi à repenser les activités collectivement jugées nécessaires et leurs organisations. Qu’il s’agisse alors du travail du care, du travail reproductif, du travail productif et tout ce qui permettrait à une société de tenir en respectant les humain·es autant que l’environnement et ses ressources : comment se dispatcher tout ça, s’organiser au mieux pour regagner du temps sur nos vies et dans nos vies ? 

La défense de l’assurance chômage comme point d’étape

On regrette alors qu’on n’entende pas plus de la part de la gauche, des revendications autour de l’assurance chômage et de réflexions autour de son organisation. Si le projet de base était constitué autour d’une sécurité sociale, même celleux qui aiment parler du « déjà là » révolutionnaire semblent oublier ce qu’est l’assurance chômage ou ce qu’elle était/avait vocation à être. 

Les luttes des chômeur·euses ont élaboré des pratiques bien spécifiques, qui ont réussi à influer sur de nombreux autres pans et moyens de mobilisations. Des occupations des Assedic aux mairies en passant par les autoréductions ou la revendication des transports gratuits, l’articulation entre le local et le national16 était un élément déterminant pour le pic des luttes de chômeur·euses à la fin des années 1990. Il y a donc bien dans les mouvements de chômeur·euses une combativité spécifique qui est un apport non négligeable aux luttes y compris dans le monde dudit « travail ». Celles-ci peuvent aussi permettre de se regrouper sur des dimensions plus locales et plus en lien avec les lieux d’habitations. Elles peuvent alors permettre de réunir des personnes en lutte sur d’autres modalités que celles corporatistes. On peut donc y voir un intérêt bien spécifique, qui aujourd’hui mériterait d’être plus investi. 

Il paraît difficile de défendre aujourd’hui le plein emploi ou l’emploi, sans avoir pu définir ce qu’était le travail. Tous les emplois ne sont pas défendables au nom du sacro-saint droit au travail, la crise climatique ne cesse de nous le rappeler et notre mode productivisme dépend encore de rapports néocoloniaux. Peut-être est-il temps de se poser et de réfléchir ensemble à ce que l’on désire, à ce dont nous avons besoin. Notre hypothèse ici, est qu’une assurance chômage sûre et pour tous et toutes sans condition, pourrait constituer un point d’étape non négligeable dans la réflexion de nos rapports tant au travail qu’au capital. Une assurance chômage comme branche de la sécurité sociale, permettrait peut-être de dépressuriser les plus précaires et de garantir des moyens de subsistance en dehors de l’emploi. Il s’agirait alors seulement d’une étape, d’une bataille réformiste au cœur du régime salarial mais peut-être avec l’opportunité d’ouvrir de nouveaux potentiels à la lutte. Sinon, si la révolution arrive avant, et arrive vite, ça nous va aussi.

Céliane (Montreuil) et Neylan (Marseille)

*Avec la précieuse aide de : Tisha (Montreuil) et un·e lecteur·rice extérieur·e


NOTES
  1. Le 3 octobre 2020, lors d’une consultation au sujet des retraites, Macron osait dire : « Moi je n’adore pas le mot de « pénibilité », parce que ça donne le sentiment que le travail c’est pénible. » Pourtant, selon un rapport Eurostat, la France a le pire taux d’accidents au travail en Europe. En 2021, il y a eu plus de 600 000 accidents du travail déclarés et près de 700 morts, ce qui laisse présager un nombre d’accidents et de décès réel bien plus élevé. Parallèlement, les critères de pénibilités ont été revus à la baisse, alors qu’évidemment le nombre d’accidents et de maladies liés au travail ne baisse pas.  ↩︎
  2. « C’est pourquoi la lutte contre le chômage et le combat pour l’émancipation par le travail et au travail doivent aller de pair et constituer la priorité de notre engagement. » Extrait du programme d’Emmanuel Macron lors des élections de 2022. ↩︎
  3. « Les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien », discours prononcé par Emmanuel Macron le 29 juin 2017, lors de l’inauguration du campus de start-up Station F à Paris. ↩︎
  4. En référence à la phrase prononcée par Emmanuel Macron, le 15 septembre 2018 : « Je traverse la rue et je vous trouve un travail », alors qu’il avait été interpellé par un jeune chômeur qui ne retrouvait pas d’emploi. ↩︎
  5. Si Macron joue de tout un discours autour du travail émancipateur, on ne s’en étonne pas, par contre on regrette que celui-ci soit parfois repris par des pans de la gauche sans trop de nuances ou de réflexions (qu’il s’agisse du PCF ou de Ruffin, par exemple, on peine encore souvent à sortir des illusions portées par la méritocratie). ↩︎
  6. https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites ↩︎
  7. https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/dossiers/alt/DLR5L16N48163 ↩︎
  8. Quelques sites des mouvements de chômeur·euses AC ! : http://www.ac-chomage.org/ APEIS : https://apeis-chomeurs.org/ MNCP : https://www.mncp.fr/ CNTPEP CGT : https://chomeurs-precaires-cgt.fr/  ↩︎
  9. « Les personnes handicapées qui travaillent en ESAT se retrouvent, de fait, placées sous un régime d’infériorité et d’exceptionnalité, soustraites au droit du travail, privées du statut social et légal de travailleur, ne peuvent ni se pourvoir aux prudhommes, ni cotiser à l’assurance chômage, ni prétendre aux indemnités de départ à la retraite et de licenciement et sont privées du salaire minimum garanti par le SMIC. » De même, les travailleur·euses en ESAP sont également privés des droits syndicaux, de la liberté d’association et du droit de grève. Lili Guigueno, dans : « Le travail ségrégué des personnes handicapées : la dénégation du droit international par la France à travers le modèle des ESAT » sur contretemps.eu  ↩︎
  10. Marx, Karl [1867], Le Capital, Livre premier, Tome III. Éditions Sociales, 1973. ↩︎
  11. Idem ↩︎
  12. Les données publiées par l’Observatoire des inégalités permettent de rendre compte de la difficulté d’une grosse partie de la population à subvenir à ses besoins par l’emploi : https://www.inegalites.fr/Combien-touchent-reellement-les-salaries-en-France ↩︎
  13. Droit du travail (édition 2022) (15e édition), Elsa Peskine, Cyril Wolmark, Dalloz Hypercours 23 Juin 2021 ↩︎
  14. https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2021/03/uber-false-choice-between-workers-rights-and-flexibility/ ↩︎
  15. Voir l’étude de l’Insee : Les entreprises en France, édition 2020 avec des données jusqu’en 2018. ↩︎
  16. « L’histoire et la formation des luttes de chômeurs obéissent à des logiques organisationnelles qui débordent la seule activation des organisations nationales les plus renseignées. » Quand des chômeurs se mobilisent, Valérie Cohen, Xavier Dunezat : https://books.openedition.org/pur/145657 ?lang=fr ↩︎